BIENVENUE à SAINT-MARTIN, Antilles Françaises ...

SOMMAIRE

    Bienvenue dans les îles du Nord, îles de rêve situées au milieu de la Caraïbe, à 3 heures d'avion de Miami et à 8 heures de la métropole.

St Martin est partagée avec les Pays-Bas et la France, depuis 1648; Elle mesure 13 sur15 km, superficie totale de 87 km2, elle se situe à 250 km de la Guadeloupe dont elle dépend encore administrativement (pour peu de temps ...).  La superficie de 83 km2 est à rapprocher de celle de Belle-Île-en-Mer (80 km2).

La zone française fait partie des F.W.I. c'est à dire des French West Indies ( Antilles Françaises) et plus précisément du département de la Guadeloupe (code départemental 971; code postal 97150)

–  Superficie : 53,2 km2
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Population : 80000 habitants environ
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Chef-lieu : Marigot
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Point culminant : mont paradis (424 m)

La partie hollandaise est ratachée à Curaçao (Indes Néderlandaises)

–  Superficie : 34 km2
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Chef-lieu : Philipsburg

Nettle-Bay ou Baie Nettlé se trouve entre Sandy-Ground et le Trou de David

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  LA POPULATION  (texte relativement obsolète concernant le secteur Français)

  A vant l’esclavage, la population de SAINT MARTIN se composait de Hollandais et d’Anglais. Pendant l’esclavage, la culture de la canne à sucre nécessitait une main d’œuvre   abondante pour les travaux des champs et pour le fonctionnement de la sucrerie. Ce phénomène va donc provoquer une profonde mutation dans la composition de la population. L’arrivée de nouveaux colons blancs accompagnés par leurs nombreux esclaves noirs, indispensables, accroît brutalement le déséquilibre ethnique.

  L évolution démographique :

 La commune de SAINT MARTIN a connu une   évolution démographique remarquable. L’augmentation est régulière depuis 1954 mais c’est surtout après 1982 que l’on assiste à un véritable boom. Cette augmentation se fait pour l’essentiel par l’immigration.

Aujourd’hui SAINT MARTIN est composée de environ 80 000 habitants. C’est l’une des communes de l’archipel de la GUADELOUPE la plus peuplée ( la partie française).

ST MARTIN se compose de plus de 87 nationalités . Elle est considérée comme un petit ETATS UNIS selon les opinions de quelques citoyens et résidents.

En effet, fuyant les difficultés économiques et souvent la misère de leur pays, attirée par le niveau de vie de SAINT MARTIN, la population étrangère reflète la mosaïque antillaise. Une dominante avec 42% d’Haïtiens, puis 17% de citoyens de SAINT DOMINGUE et 28% des petites Antilles étrangères ( Anguilla, St Kitts_ Nevis, St Eustache, Dominique…). Les autres étrangers, 13%, arrivent du Nord ( USA , Canada , Europe et d’un peu   partout; ils viennent pour la plupart pour des raisons commerciales.

Cette immigration qui ne cesse d’augmenter remodèle la population de SAINT MARTIN et stimule la natalité, caractéristique constante de l’immigration   et d’une nationalité vigoureuse. Les nouveaux installés forment une population jeune, 43% ont moins de 25 ans et 86% moins de 40. La raison essentielle de l’attrait de SAINT MARTIN.

LA REPARTITION DE LA POPULATION :

Les différentes populations ne se répartissent pas non plus au hasard. Les Haïtiens s’implantent plus volontiers autour de MARIGOT puis dans le Quartier d’ORLEANS et enfin à MARIGOT ville. Les originaires de SAINT DOMINGUE se regroupent d’abord à ORLEANS puis dans les quartiers de MARIGOT.

Les étrangers en provenance des petites Antilles se rassemblent dans le quartier d’ORLEANS.

Enfin, les métropolitains se dispersent entre MARIGOT, GRAND CASE et    MARIGOT ville.

A ST MARTIN, les hommes sont plus nombreux que les femmes. L’immigration s’applique surtout aux individus en âge de travailler. En conséquence il ne faut pas s’étonner non plus du faible nombre de personnes âgées dans la commune

 

HISTOIRE

 

1625 : Apparition des premiers colons français.
1648 :
Traité franco-hollandais signé sur le lieu-dit le Mont des Accords , partageant l'île entre les deux pays.
1703 : Rattachement à la Guadeloupe.
1648-1816 : L'île change sept fois de mains entre Français, Hollandais et Anglais.
1850 : L'île devient port franc.
1943 : Construction de l'aéroport Juliana (partie hollandaise) par l'armée américaine.
1964 : Rattachement au département de la Guadeloupe.
1995 : L'île est ravagée par les cyclones Luis et Maryline.
1999 : L'île est bien secouée encore une fois par le cyclone Lenny.

Voir le traité Franco-Hollandais de 1648


Appelée Soualiga ou " Terre de Sel " par les Arawaks, l'île aurait été occupée environ 500 ans avant Jésus-Christ. Lorsqu'elle entre dans le champ de vision de Christophe Colomb, en novembre 1493, il la baptise Saint-Martin en l'honneur du saint patron du jour (selon une autre version, l'île devrait son nom à un colon nommé Saint-Martin, envoyé du gouverneur de Poincy).
Toujours est-il que, très vite, Saint-Martin éveille la convoitise du vieux continent, pour ses mouillages et ses dépôts salins. Anglais, Espagnols, Français et Hollandais s'entredéchirent pour le partage du gâteau, en de multiples conflits, empoignades et autres escarmouches.
Le gouverneur de Curaçao, Peter Stuyvesant, a le tort de se faire arracher la jambe par un boulet espagnol (souvenez-vous que fumer nuit gravement à la santé). En 1631, quelques Hollandais construisent un fort entre Groot et Klein Baai, et vivent sous la menace des Espagnols, qui abandonnent l'île dix ans plus tard. Arrivent les Français, qui trouvent avec les Hollandais un terrain d'entente pour le partage de l'île afin de mettre fin à d'incessants conflits. En mars 1648, un traité est signé sur le lieu-dit " le Mont des Accords ".
La Hollande se voit attribuer 32 km2 et la France 43 km2 : depuis tout baigne, et jamais deux voisins ne se sont si bien entendus, véritable exemple mondial de paix entre les peuples. Devenue dépendance de la Guadeloupe, la partie française de l'île subira trois occupations anglaises avant d'être définitivement délimitée. Regardez bien les panneaux de bienvenue et le monument commémoratif du traité, ils sont les seuls à vous signaler que vous venez de franchir la frontière !

Histoire de la piraterie

 

A l'époque où les premiers navigateurs espagnols découvrirent l'île, commença un énorme pillage des civilisations amérindiennes. Ces précieux butins étaient acheminés vers l'Europe à bord de galions qui transitaient souvent par les Grandes Antilles (Cuba, Hispaniola et Porto Rico) avant de traverser l'Atlantique. Les pirates et flibustiers commencèrent alors à s'organiser pour dépouiller les navires de ces richesses. L'île de St-Martin a été inoccupée jusqu'en 1617, offrant un précieux asile à tous les pirates de la Caraïbe.
Lorsque les premiers colons s'installèrent à St-Martin, il y eut quelques conflits avec les pirates ! C'est de cette époque que datent d'ailleurs les premières fortifications qui furent rapidement érigées pour protéger l'île. La flibusterie a perduré dans la région jusqu'au XVIIIe siècle, faisant trembler les aristocrates de toutes les nations européennes. Les pirates les plus célèbres furent notamment De Graaf, l'Olonais et Sir Henry Morgan.

Site trés intéressant sur la piraterie ...

 

L'avenir de Saint Martin

2000 : Sint-Maarten plebiscite une certaine autonomie…

A la fin du mois de juin 2000 a eu lieu un référendum à Sint-Maarten. Presque 70 % des votants ont choisi l'option 3 de l'autonomie, ce qui signifie l'émancipation de la tutelle de Curaçao mais le maintien des liens directs avec la Hollande. Il est vrai que les dernières années n'ont pas été roses tous les jours ! Sint-Maarten a été mise sous tutelle du Fonds monétaire international. De nouvelles taxes sont apparues venant perturber le statut de port franc. Bref, les rapports avec le gouvernement central de Curaçao sont devenus de plus en plus conflictuels. Du coup, déçus de cette évolution négative, les trois partis du gouvernement local ont fait campagne pour le choix de l'autonomie. Mais le gouvernement central de la Hollande n'a pas encore ratifié ce changement constitutionnel, et il n'a pas l'air d'être très pressé !

Du côté français comme du côté hollandais on compte des Saint-Martinois " réunificateurs " ! Leur idée est la suivante : Sint-Maarten s'émancipe de Curaçao et Saint-Martin fait de même avec la Guadeloupe. Ils préfèrent s'adresser directement à Dieu qu'à ses disciples, c'est-à-dire respectivement à la Hollande et à la France. Cela les amène à rêver d'un statut unifié localement et reconnu par l'Europe. Mais nous n'en sommes pas encore arrivés à ce point. Ni la France (malgré la Loi d'Orientation actuellement d'actualité) ni la Hollande ne semblent prêtes à envisager des modifications constitutionnelles de ce type. Mais un pas est déjà franchi et, côté hollandais, les résultats de ce référendum sont sans retour et marquent par conséquent un tournant historique.

new21.gif St Martin vient de voter pour l'article 74 ce qui l'amènera à une certaine autonomie (un peu comme un T.O.M. ou Mayotte). St Martin ne dépendra plus de la Guadeloupe administrativement.

Extrait d'un article de Yahoo Actualités

Dans deux autres scrutins organisés simultanément sur l'autre île de Saint-Barthélémy (6.852 habitants) et dans la partie française de Saint-Martin (île de 29.078 habitants côté français, Paris partageant la souveraineté avec les Pays-Bas), les électeurs ont en revanche approuvé le changement de leur statut par des majorités qui avoisinaient les 90%, selon des résultats partiels. Rattachées jusqu'ici à la Guadeloupe, ces deux îles deviendront donc des collectivités autonomes. Le vote n'est pas une surprise, le "oui" était en effet la seule solution pour préserver le statut fiscal spécifique de ces îles. Elles pourront éventuellement le développer dans le cadre de leurs nouvelles prérogatives. Le gouvernement Raffarin, qui devra entériner le vote favorable par une loi organique, a affirmé pourtant qu'il s'opposerait à la création de "paradis fiscaux", abris pour l'argent sale, comme il en existe de nombreux aux Antilles, notamment dans la partie hollandaise de Saint-Martin. La participation, qui dépassait légèrement les 50% en Guadeloupe et avoisinait les 44% en Martinique selon des chiffres provisoires, marque une mobilisation de l'électorat dans le contexte local, où les électeurs votent habituellement très peu. C'était le premier scrutin de ce type dans l'histoire de ces îles.

LANGUES

Pendant longtemps, la langue Anglaise s'est imposée dans l'île de Saint-Martin car les colons étaient le plus souvent d'origine anglaise bien que l'île soit française et que par la suite la plupart des hommes Saint-Martinois soient allés travailler dans des îles Anglaises.

Cette réalité a fait pendant des décennies de Saint-Martin, la seule commune française où l'anglais soit la langue maternelle . Mais même si le Français avait du mal à s'imposer, beaucoup de Saint-Martinois étaient bilingues.

Depuis 1980, le paysage linguistique Saint-Martinois à tendance à évoluer en raison:

De la forte densité d'immigration Haïtienne et Dominicaine. De l'augmentation des métropolitains.

De la population venant de Guadeloupe et Martinique.

En effet, Saint-Martin devient une île plurilinguistique où l'on entend parler Anglais, Français, Espagnol, Créole...

Il faut noter que dans les administrations le français s'est imposé mais il n'est pas rare d'y entendre parler anglais tout comme à l'EDF ou à la Générale des Eaux.

Ce multilinguisme n'est pas sans poser de problème surtout quand on aborde le sujet de l'éducation.

Il s'avère souvent difficile de travailler avec des classes hétérogènes tant au niveau des langues, que des milieux sociaux et culturels très différents. Le Français est rarement parlé par les élèves entre eux.

Certains enfants d'immigration récente, venant de pays où l'école n'est pas obligatoire, ont des cursus scolaires aléatoires et se retrouvent au collège selon leurs âges sans avoir fait de scolarité primaire dans un cycle français.

Le collège de Marigot ne dispose pas de classes d'accueil spécialisées pouvant recevoir ces enfants en grande difficulté, ne maîtrisant ni la langue française et souvent illettrés dans leur langue maternelle. Ces enfants mélangés au reste des élèves arrivent rarement à combler leur retard, ne trouvant pas chez leurs parents l'aide qui leur serait nécessaire pour progresser.

Trop nombreux pour être pris en charge individuellement ou en petits groupes par des professeurs manquant de moyens pratiques et financiers et de formation spécifiques pour gérer ce type d'élèves , ils se retrouvent réunis dans des classes faibles et de comportement disciplinaire difficiles, car n'éprouvant pas d’intérêt pour des cours qu'ils comprennent peu ou pas du tout et qui ne leur sont pas adaptés.

 

 

     

                Site créé le 8 mai 2004