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allez donc faire
un tour sur le site
LA POPULATION (texte relativement obsolète
concernant le secteur Français)
A
vant l’esclavage, la population de SAINT MARTIN se
composait de Hollandais et d’Anglais. Pendant
l’esclavage, la culture de la canne à sucre
nécessitait une main
d’œuvre
abondante
pour les travaux des champs et pour le
fonctionnement de la sucrerie. Ce phénomène va
donc provoquer une profonde mutation dans la
composition de la population. L’arrivée de
nouveaux colons blancs accompagnés par leurs
nombreux esclaves noirs, indispensables, accroît
brutalement le déséquilibre ethnique.
L évolution
démographique :
La commune de SAINT
MARTIN a connu
une
évolution
démographique remarquable. L’augmentation est
régulière depuis 1954 mais c’est surtout après
1982 que l’on assiste à un véritable boom. Cette
augmentation se fait pour l’essentiel par
l’immigration.
Aujourd’hui SAINT MARTIN est
composée de environ 80 000 habitants. C’est l’une
des communes de l’archipel de la GUADELOUPE la
plus peuplée ( la partie française).
ST MARTIN se compose de plus de
87 nationalités . Elle est considérée comme un
petit ETATS UNIS selon les opinions de quelques
citoyens et résidents.
En effet, fuyant les
difficultés économiques et souvent la misère de
leur pays, attirée par le niveau de vie de SAINT
MARTIN, la population étrangère reflète la
mosaïque antillaise. Une dominante avec 42%
d’Haïtiens, puis 17% de citoyens de SAINT DOMINGUE
et 28% des petites Antilles étrangères ( Anguilla,
St Kitts_ Nevis, St Eustache, Dominique…). Les
autres étrangers, 13%, arrivent du Nord (
USA , Canada , Europe et d’un
peu
partout;
ils viennent pour la plupart pour des raisons
commerciales.
Cette immigration qui ne cesse
d’augmenter remodèle la population de SAINT MARTIN
et stimule la natalité, caractéristique constante
de
l’immigration
et d’une nationalité
vigoureuse. Les nouveaux installés forment une
population jeune, 43% ont moins de 25 ans et 86%
moins de 40. La raison essentielle de l’attrait de
SAINT MARTIN.
LA REPARTITION DE LA
POPULATION :
Les différentes populations ne
se répartissent pas non plus au hasard. Les
Haïtiens s’implantent plus volontiers autour de
MARIGOT puis dans le Quartier d’ORLEANS et enfin à
MARIGOT ville. Les originaires de SAINT DOMINGUE
se regroupent d’abord à ORLEANS puis dans les
quartiers de MARIGOT.
Les étrangers en provenance des
petites Antilles se rassemblent dans le quartier
d’ORLEANS.
Enfin, les métropolitains se
dispersent entre MARIGOT, GRAND CASE
et
MARIGOT ville.
A ST MARTIN, les hommes sont plus
nombreux que les femmes. L’immigration s’applique
surtout aux individus en âge de travailler. En
conséquence il ne faut pas s’étonner non plus du
faible nombre de personnes âgées dans la
commune
HISTOIRE
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1625 :
Apparition des premiers colons
français.
1648 :
Traité
franco-hollandais signé sur le
lieu-dit le Mont des
Accords
, partageant l'île entre les deux
pays.
1703 : Rattachement à la
Guadeloupe.
1648-1816 : L'île change sept
fois de mains entre Français,
Hollandais et Anglais.
1850 : L'île devient port
franc.
1943 : Construction de
l'aéroport Juliana (partie
hollandaise) par l'armée
américaine.
1964 : Rattachement au
département de la Guadeloupe.
1995 : L'île est ravagée par les
cyclones Luis et Maryline.
1999 : L'île est bien secouée
encore une fois par le cyclone
Lenny.
Voir le
traité Franco-Hollandais de
1648
Appelée Soualiga ou " Terre de
Sel " par les Arawaks, l'île
aurait été occupée environ 500 ans
avant Jésus-Christ. Lorsqu'elle
entre dans le champ de vision de
Christophe Colomb, en novembre
1493, il la baptise Saint-Martin
en l'honneur du saint patron du
jour (selon une autre version,
l'île devrait son nom à un colon
nommé Saint-Martin, envoyé du
gouverneur de Poincy).
Toujours est-il que, très vite,
Saint-Martin éveille la convoitise
du vieux continent, pour ses
mouillages et ses dépôts salins.
Anglais, Espagnols, Français et
Hollandais s'entredéchirent pour
le partage du gâteau, en de
multiples conflits, empoignades et
autres escarmouches.
Le gouverneur de Curaçao, Peter
Stuyvesant, a le tort de se faire
arracher la jambe par un boulet
espagnol (souvenez-vous que fumer
nuit gravement à la santé). En
1631, quelques Hollandais
construisent un fort entre Groot
et Klein Baai, et vivent sous la
menace des Espagnols, qui
abandonnent l'île dix ans plus
tard. Arrivent les Français, qui
trouvent avec les Hollandais un
terrain d'entente pour le partage
de l'île afin de mettre fin à
d'incessants conflits. En mars
1648, un traité est signé sur le
lieu-dit " le Mont des Accords
".
La Hollande se voit attribuer 32
km2 et la France 43 km2 : depuis
tout baigne, et jamais deux
voisins ne se sont si bien
entendus, véritable exemple
mondial de paix entre les peuples.
Devenue dépendance de la
Guadeloupe, la partie française de
l'île subira trois occupations
anglaises avant d'être
définitivement délimitée. Regardez
bien les panneaux de bienvenue et
le monument commémoratif du
traité, ils sont les seuls à vous
signaler que vous venez de
franchir la frontière
!
Histoire
de la piraterie
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A l'époque où
les premiers navigateurs espagnols
découvrirent l'île, commença un
énorme pillage des civilisations
amérindiennes. Ces précieux butins
étaient acheminés vers l'Europe à
bord de galions qui transitaient
souvent par les Grandes Antilles
(Cuba, Hispaniola et Porto Rico)
avant de traverser l'Atlantique.
Les pirates et flibustiers
commencèrent alors à s'organiser
pour dépouiller les navires de ces
richesses. L'île de St-Martin a
été inoccupée jusqu'en 1617,
offrant un précieux asile à tous
les pirates de la Caraïbe.
Lorsque les premiers colons
s'installèrent à St-Martin, il y
eut quelques conflits avec les
pirates ! C'est de cette époque
que datent d'ailleurs les
premières fortifications qui
furent rapidement érigées pour
protéger l'île. La flibusterie a
perduré dans la région jusqu'au
XVIIIe siècle, faisant trembler
les aristocrates de toutes les
nations européennes. Les pirates
les plus célèbres furent notamment
De Graaf, l'Olonais et Sir Henry
Morgan.
Site trés
intéressant sur la piraterie
...
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L'avenir
de Saint Martin
2000 :
Sint-Maarten plebiscite une
certaine autonomie…
A la fin du mois de juin 2000 a
eu lieu un référendum à
Sint-Maarten. Presque 70 % des
votants ont choisi l'option 3 de
l'autonomie, ce qui signifie
l'émancipation de la tutelle de
Curaçao mais le maintien des liens
directs avec la Hollande. Il est
vrai que les dernières années
n'ont pas été roses tous les jours
! Sint-Maarten a été mise sous
tutelle du Fonds monétaire
international. De nouvelles taxes
sont apparues venant perturber le
statut de port franc. Bref, les
rapports avec le gouvernement
central de Curaçao sont devenus de
plus en plus conflictuels. Du
coup, déçus de cette évolution
négative, les trois partis du
gouvernement local ont fait
campagne pour le choix de
l'autonomie. Mais le gouvernement
central de la Hollande n'a pas
encore ratifié ce changement
constitutionnel, et il n'a pas
l'air d'être très pressé !
Du côté français comme du côté
hollandais on compte des
Saint-Martinois " réunificateurs "
! Leur idée est la suivante :
Sint-Maarten s'émancipe de Curaçao
et Saint-Martin fait de même avec
la Guadeloupe. Ils préfèrent
s'adresser directement à Dieu qu'à
ses disciples, c'est-à-dire
respectivement à la Hollande et à
la France. Cela les amène à rêver
d'un statut unifié localement et
reconnu par l'Europe. Mais nous
n'en sommes pas encore arrivés à
ce point. Ni la France (malgré la
Loi d'Orientation actuellement
d'actualité) ni la Hollande ne
semblent prêtes à envisager des
modifications constitutionnelles
de ce type. Mais un pas est déjà
franchi et, côté hollandais, les
résultats de ce référendum sont
sans retour et marquent par
conséquent un tournant
historique.
St Martin vient de voter pour
l'article 74 ce qui l'amènera à
une certaine autonomie (un peu
comme un T.O.M. ou Mayotte).
St Martin ne dépendra plus de la
Guadeloupe
administrativement.
Extrait d'un article
de
Yahoo
Actualités
Dans deux autres scrutins
organisés simultanément sur
l'autre île de Saint-Barthélémy
(6.852 habitants) et dans la
partie française de
Saint-Martin
(île de 29.078 habitants côté
français, Paris partageant la
souveraineté avec les Pays-Bas),
les électeurs ont en revanche
approuvé le changement de leur
statut par des majorités qui
avoisinaient les 90%, selon des
résultats partiels. Rattachées
jusqu'ici à la Guadeloupe, ces
deux îles deviendront donc des
collectivités autonomes. Le vote
n'est pas une surprise, le "oui"
était en effet la seule solution
pour préserver le statut fiscal
spécifique de ces îles. Elles
pourront éventuellement le
développer dans le cadre de leurs
nouvelles prérogatives. Le
gouvernement Raffarin, qui devra
entériner le vote favorable par
une loi organique, a affirmé
pourtant qu'il s'opposerait à la
création de "paradis fiscaux",
abris pour l'argent sale, comme il
en existe de nombreux aux
Antilles, notamment dans la partie
hollandaise de Saint-Martin. La
participation, qui dépassait
légèrement les 50% en Guadeloupe
et avoisinait les 44% en
Martinique selon des chiffres
provisoires, marque une
mobilisation de l'électorat dans
le contexte local, où les
électeurs votent habituellement
très peu. C'était le premier
scrutin de ce type dans l'histoire
de ces îles.
LANGUES
Pendant longtemps, la langue
Anglaise s'est imposée dans l'île
de Saint-Martin car les colons
étaient le plus souvent d'origine
anglaise bien que l'île soit
française et que par la suite la
plupart des hommes Saint-Martinois
soient allés travailler dans des
îles Anglaises.
Cette réalité a fait pendant des
décennies de Saint-Martin, la
seule commune française où
l'anglais soit la langue
maternelle . Mais même si le
Français avait du mal à s'imposer,
beaucoup de Saint-Martinois
étaient bilingues.
Depuis 1980, le paysage
linguistique Saint-Martinois à
tendance à évoluer en
raison:
De la forte densité d'immigration
Haïtienne et Dominicaine. De
l'augmentation des
métropolitains.
De la population venant de
Guadeloupe et Martinique.
En effet, Saint-Martin devient une
île plurilinguistique où l'on
entend parler Anglais, Français,
Espagnol, Créole...
Il faut noter que dans les
administrations le français s'est
imposé mais il n'est pas rare d'y
entendre parler anglais tout comme
à l'EDF ou à la Générale des
Eaux.
Ce multilinguisme n'est pas sans
poser de problème surtout quand on
aborde le sujet de
l'éducation.
Il s'avère souvent difficile de
travailler avec des classes
hétérogènes tant au niveau des
langues, que des milieux sociaux
et culturels très différents. Le
Français est rarement parlé par
les élèves entre eux.
Certains enfants d'immigration
récente, venant de pays où l'école
n'est pas obligatoire, ont des
cursus scolaires aléatoires et se
retrouvent au collège selon leurs
âges sans avoir fait de scolarité
primaire dans un cycle
français.
Le collège de Marigot ne dispose
pas de classes d'accueil
spécialisées pouvant recevoir ces
enfants en grande difficulté, ne
maîtrisant ni la langue française
et souvent illettrés dans leur
langue maternelle. Ces enfants
mélangés au reste des élèves
arrivent rarement à combler leur
retard, ne trouvant pas chez leurs
parents l'aide qui leur serait
nécessaire pour progresser.
Trop nombreux pour être pris en
charge individuellement ou en
petits groupes par des professeurs
manquant de moyens pratiques et
financiers et de formation
spécifiques pour gérer ce type
d'élèves , ils se retrouvent
réunis dans des classes faibles et
de comportement disciplinaire
difficiles, car n'éprouvant pas
d’intérêt pour des cours qu'ils
comprennent peu ou pas du tout et
qui ne leur sont pas
adaptés.
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