|
|
BIENVENUE à SAINT-MARTIN, Antilles Françaises ...
|
||||||||||||||||||||||||||||||
|
SOMMAIRE nbsp; |
ALERTE CYCLONE ! Tout sur les cyclones (lien) Juin à novembre 2004
(Le Populaire du Centre Edition du 7 septembre 1995)
Au moins un millier de
personnes étaient estimées sans abri, hier à
la mi-journée, dans la partie française de
l'île franco-néerlandaise de Saint-Martin, qui
compte un mort et un disparu après le passage
du cyclone. "L'île est totalement
méconnaissable, la majorité des habitations a
eu, au minimum, la toiture enlevée, des cargos
se trouvent à terre sèche, les quartiers
haïtiens ont totalement disparu, la marina
n'existe plus, certains grands hôtels sont
pratiquement rasés, tous les bateaux à flot
ont coulé ou ont été projetés sur le rivage :
la situation est catastrophique", telle était
la vision d'un major de gendarmerie de
Saint-Martin, quelques heures après le
passage.
Un beau cyclone (sur le sud de l'Afrique ?) |
||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
Tous ces liens sont trés importants pour la compréhension du phénomène et surtout pour le prévoir à temps. Tout-le-monde aux abris !!! (liste officielle des abris de St Martin) Voir la photo satellite pour les Caraïbes Suivi cyclones mise-à-jour toutes les demi-heures ... Bulletins d'alerte de la Préfecture de Guadeloupe Un excellent site : www.prim.net METEO FRANCE ANTILLES Prévisions cycloniques Bulletin d'alerte de Meteo France http://www.allmetsat.com/fr/cyclones_atlantique.html http://www.solar.ifa.hawaii.edu/Tropical/Gif/atl.latest.gif http://edm.sxm.free.fr/meteo.html (un autre site météo de St Martin) http://www.top-saint-martin.com/cyclone.htm compte-rendu d'un cyclone en Guadeloupe Téléchargement Télécharger une video de cyclone à St Martin Télécharger un document Pdf sur les cyclones Dans ce document : Les systèmes d’alertes aux Antilles http://www.antillescyclone.com/ http://www.solar.ifa.hawaii.edu/Tropical/
C'est quoi un CYCLONE ? On appelle CYCLONE une dépression d'origine tropicale, c'est-à-dire qui naît sous l'influence des fortes chaleurs combinées aux eaux très chaudes des latitudes tropicales. Par définition, on parle de DEPRESSION TROPICALE lorsque le vent est inférieur à 62 km/h, de TEMPETE TROPICALE pour un vent compris entre 62 et 117 km/h et d'OURAGAN pour un vent qui dépasse 117hkm/h. Lorsqu'un cyclone atteint le stade de TEMPETE TROPICALE, il est baptisé selon une liste préétablie où alternent prénoms masculins et féminins. DESCRIPTION PHYSIQUE Un cyclone est constitué d'une masse nuageuse fortement pluvieuse, organisée en spirales qui convergent vers le centre. Cette zone centrale mesure quelques kilomètres de diamètre. Le vent y est calme, le ciel clair :c'est l'OEIL. Le diamètre total du cyclone peut atteindre 1000 km. CONDITIONS DE FORMATION Beaucoup de dépressions tropicales se forment à l'ouest des Îles du Cap Vert (côtes d'Afrique) Un cyclone se forme toujours SUR MER. Les conditions suivantes sont nécessaires: • Température de la mer supérieure à 27 degrés sur 60 m de profondeur. • Forte humidité et instabilité atmosphérique, faible cisaillement vertical des vents. • Latitude supérieure à 5 degrés pour qu'il y ait la force de Coriolis Sur l'Atlantique Nord, la saison cyclonique s'étend de Juin à Novembre. On y observe en moyenne, par an: • 20 dépressions tropicales, • 9 tempêtes tropicales, • 5 ouragans. La PRESSION la plus basse observée sur l'Atlantique est de 888 hPa lors du passage de Gilbert en 1988. La VITESSE de déplacement d'un ouragan est d'environ 10 à 35 km/h. Les VENTS générés par un ouragan peuvent dépasser 200 km/h. Les PLUIES peuvent atteindre des quantités de 300 litres par m2 en 24 heures (soit ce qui tombe sur Paris en 6 mois) et provoquent des crues, des inondations,des glissements de terrain. Les VENTS de tempête soufflent en rafales et provoquent de gros dégâts. Les VAGUES, très hautes, ravagent le littoral en déferlant Prévisions générales d’activité cyclonique saisonnière sur l’Atlantique ; probabilités pour 2004. Fort Collins, Colorado, 5 décembre 2003. L’activité cyclonique de haut niveau sur le Bassin Atlantique, qui commença en 1995, devrait se poursuivre en 2004. Nous prévoyons une probabilité d’occurrence d’ouragans majeurs sur le bassin Atlantique et d’atterrissage d’ouragans majeurs sur les côtes des USA au-dessus de la moyenne. Ces prévisions sont basées sur des recherches récentes des auteurs, William M. Gray et Philip J. Klotzback (Department of Atmospheric Science, Colorado State University, Fort Collins, CO 80525) et sur des informations météorologiques de base de novembre 2003.
Probabilités pour qu’au moins un ouragan majeur (catégories 3 à 5) accoste l’une des régions suivantes (entre parenthèses : moyenne sur 100 ans) : 1- Côtes US (globalité) : 68% (52%) 2- Côte Est des US : 48% (31%) 3- Côte du Golfe du Mexique US : 38% (30%) 4- Risque au-dessus de la moyenne pour la région caribéenne. Points distinctifs entre les prévisions saisonnières CSU (Colorado State University) et celles issues de la NOAA : Les prévisions cycloniques saisonnières sont élaborées maintenant depuis 21 ans par le groupe de recherche en météorologie tropicale du Professeur William Gray du département de sciences atmosphériques de l’université de l’Etat du Colorado (CSU). Les prévisions qui sont élaborées en décembre de l’année antérieure, et en avril, juin et août de l’année en cours ont progressé régulièrement grâce à des recherches continuelles. Ces prévisions incluent maintenant des prédictions de probabilité cyclonique du bassin Atlantique et d’atterrissage d’ouragans aux USA, aussi bien sur des périodes saisonnières que mensuelles. La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration, USA) a aussi commence récemment à émettre des prévisions saisonnières sur le basin Atlantique. Les prévisions de la NOAA sont indépendantes de celles de l’Université du Colorado, bien quelles utilisent des recherches de cette dernière, augmentées de leurs propres analyses. Les prévisions de la NOAA et de la CSU (Colorado State University) diffèrent dans quelques aspects et détails. Chris Landsen & Eric Blake, anciens membres du projet CSU et employés actuellement par la NOAA, ont fortement contribué aux deux types de prévisions. Résumé : Les informations obtenues en novembre 2003 indiquent que la saison cyclonique 2004 sera active dans le bassin Atlantique. Nous estimons que 7 ouragans seront observés en 2004 (moyenne 5,9), 13 tempêtes tropicales (moyenne 9,6), 55 jours de tempêtes tropicales (moyenne 49), 30 jours d’ouragans (moyenne 24,5), 3 ouragans intenses, de catégories 3 à 5 (moyenne 2,3), 6 jours d’ouragans intenses (moyenne 5,0) et un potentiel de destruction cyclonique de 85 (moyenne 71). La probabilité d’atterrissage d’un ouragan majeur sur les côtes US est estimé à 30% au-dessus de la moyenne sur une longue période (100 ans). Ces prévisions sont basées sur notre procédure de prévisions statistiques sur 6 à 11 mois récemment développée, qui utilise 52 années de données passées. Des paramètres de prédiction statistiques et analogiques ont été utilisés. Ces dernières incluent 5 mesures sélectives de pression à la surface de l’Atlantique Nord et du Pacifique et des champs de haute pression à 500 hPa et une mesure de la QBO (Quasi Biennal Oscillation) de la stratosphère. L’influence des conditions liées à l’ENSO (El niño / La Niña) sont implicites dans ces six champs de prédiction, et de ce fait nous n’utilisons pas de prévision spécifique ENSO comme paramètre de prédiction. Nos paramètres de prédiction indiquent que nous pouvons nous attendre à de faibles conditions chaudes ENSO l’été prochain. I Introduction Il s’agit de la 21ème année que le premier auteur produit des prévisions de l’activité cyclonique de la saison à venir dans le bassin Atlantique. Notre projet de recherche de l’Université de l’Etat du Colorado a montré qu’une grande partie de la variabilité inter annuelle de l’activité cyclonique tropicale de l’Atlantique peut être prévue avec des scores dépassant significativement la climatologie. Les prévisions sont basées sur une méthodologie statistique dérivée des données des 52 dernières années et sur une étude séparée des années analogues (avec des précurseurs des caractéristiques de la circulation similaires à ceux de cette année). Des ajustements qualitatifs sont ajoutés pour assimiler des processus additionnels qui ne sont pas représentés explicitement par nos analyses statistiques. Ces statistiques de prévisions sont basées sur un ensemble de paramètres de prédiction globaux liés au climat et régionaux, déjà connus comme étant liés à l’activité de la saison cyclonique tropicale Atlantique à venir et aux probabilités d’atterrissage. II Méthodologie des prévisions en décembre : Nous sommes convaincus que des prévisions saisonnières doivent être basées sur des méthodes qui montrent des scores performants lorsqu’elles sont appliquées sur de longues périodes de données passées. C’est seulement par ces scores de prévisions que l’on peut démontrer qu’un bon score de prévisions saisonnières est possible. C’est une méthodologie valable pourvu que l’atmosphère continue à se comporter dans le futur comme par le passé. Nous n’avons aucune raison de penser le contraire. Notre shéma initial de prévision saisonnière du début décembre (Gray & all, 1992) établit des prévisions sur la période 1950-1990. Notre nouveau schéma de prévisions récemment développé s’applique à un plus grand nombre d’années (1950-2001) et aboutit à un score de prévision amélioré et à une meilleure connaissance physique des processus liant les paramètres. A travers des analyses extensives de produits réanalysés de la NOAA, Phil Klotzback de notre équipe de prévisionnistes a développé une nouvelle série de paramètres de prédiction sur 6-11 mois, qui montre des performances supérieures de prévisions par rapport au schéma antérieur pour le 1er décembre. Le groupe de six paramètres de prédiction pour cette nouvelle prévision à grande échelle est donné tableau 1. De fortes relations statistiques peuvent être extraites en combinant ces paramètres (qui sont disponibles le 1er décembre) et l’activité cyclonique du bassin Atlantique manifestée durant l’année suivante. Tableau 1 : liste des paramètres de prédiction au 1er décembre pour l’activité cyclonique de l’année prochaine. Un (+) (resp. un (-)) signifie que des valeurs positives du paramètre indiquent une activité cyclonique accrue (resp. réduite) l’année suivante.
Les systèmes d’alertes aux Antilles
Sous l'égide de l’Organisation Mondiale de la Météorologie (OMM) et afin de protéger les populations, notamment dans les pays les moins bien équipés, les régions mondiales soumises aux cyclones tropicaux se sont regroupées afin de mettre en place des systèmes d'alerte. Dans la région Caraïbe / Amérique centrale, le Comité des Ouragans composé de tous les états membres de l'OMM, a adopté un plan d’opérations concernant les ouragans, réactualisé et complété chaque année. Ce plan recommande aux pays de la zone la mise en œuvre de systèmes d’alertes pour prévenir les populations de l’arrivée prochaine de cyclones. C’est dans ce cadre que s’est mis en place dans nos départements antillais un Plan Spécialisé Urgence Cyclone (PSUC), parfois connu aussi sous le nom impropre de Plan ORSEC Cyclone, qui définit les responsabilités en matière d’observation de phénomènes, de prévision, d’avis, d’actions et qui détermine les différentes alertes à diffuser à la population selon le risque encouru. En Martinique comme en Guadeloupe, ce Plan s’est progressivement nourri durant la dernière décennie des expériences de HUGO en 1989, puis de CINDY 93, DEBBY 94, IRIS, LUIS et MARILYN durant l'année 95, chacun de ces phénomènes ayant un comportement singulier. Il vient d’être réactualisé et simplifié début 1999 après le vécu des ouragans de ERIKA 97 et GEORGES 98. En voici les phases principales ; un rappel des anciennes phases étant indiquées pour mémoire.
Phase de VIGILANCE Lorsqu’une perturbation cyclonique peut représenter une menace pour le territoire, le service météorologique informe les autorités administratives qui peuvent décider d’une mise en garde administrative , appelée plutôt désormais VIGILANCE , en Guadeloupe notamment En MARTINIQUE, cette mise en garden’est diffusée que de manière restreinte aux différents chefs de service opérationnels (DDE, Sécurité Civile, service de secours, CHU, ...) et aux maires des communes notamment. L'information du public et des médias se fait actuellement par le biais des bulletins météorologiques. En GUADELOUPE, elle constitue la phase préliminaire du Plan Spécialisé et est diffusée plus largement, à la population notamment. Cette mise en gardeou phase de vigilance informe de la présence d'une perturbation cyclonique qui peut intéresser le territoire sous forme de tempête tropicale ou d’ouragan (intensité précisée par le service météo) dans les 48 heures à venir. Si cette menace survient juste avant un week-end ou un jour férié, cette information pourra intervenir jusqu’à 72 heures avant. A cette échéance, le cyclone est encore très éloigné, souvent à plus de 1000, voire 1500 km de l’île. L’imprécision sur sa trajectoire future est grande, et le risque de le voir intéresser directement le territoire encore très faible. Aussi, les actions de la population restent limitées ; les décideurs en revanche commencent à se préparer, notamment en prévoyant la mise en place de cellules de crise et la mobilisation du personnel en astreinte, au cas où cette menace serait confirmée par la suite.
PRE-ALERTE (anciennement Alerte n°1) " PREPAREZ-VOUS " Si cette menace cyclonique éloignée se rapproche, et que le phénomène est prévu sévir sur l’île dans les 24 à 36 heures avant le passage d'une tempête tropicale ou d’un ouragan, le Préfet peut décider, après avis et expertise du service météorologique, de déclencher le plan spécialisé urgence cyclone, dont la véritable première phase opérationnelle est désormais appelée PRE-ALERTE . Le message approprié dit en substance : " Attention ! Une tempête tropicale ou un ouragan peut sévir sur le département dans moins de xx heures " Lorsqu’il s'agit d'un cyclone formé depuis quelques jours et dont la progression est assez régulière, voire prévisible, cette pré-alerte pourra effectivement être décidée 36 heures avant que l’on ne prévoit son arrivée sur le territoire. Dans ce cas, la zone dangereuse du phénomène est encore généralement très éloignée, à 800 ou 1000 km au large. Lors de la présence d'un phénomène en formation à proximité des îles ou à trajectoire difficilement prévisible, il se peut qu’on ne puisse disposer de 36 heures avant son arrivée. Dans ce cas, la phase de pré-alerte sera déclenchée dès que possible pour permettre à la population de se préparer, parfois 12 à 24 heures seulement avant l’arrivée prévue du cyclone. Pour un phénomène nettement identifié sur zone, à fortiori la veille d'une fin de semaine, la pré-alerte pourra être déclenchée 36 h avant son arrivée prévue. Si la perturbation régresse , ou s’éloigne sans avoir touché le territoire, et donc sans y avoir causé de dommages, les autorités préfectorales peuvent décider de lever la PRE-ALERTE. Le message suivant est alors émis et diffusé largement : " FIN de PRE-ALERTE : l’alerte est levée " Les bulletins météorologiques précisent alors le devenir de cette perturbation, fournissent le cas échéant des indications sur ses effets indirects sur le territoire ou les eaux côtières.
ALERTE (anciennement Alerte n°2) " TOUS AUX ABRIS " Lorsque les conditions cycloniques, début des effets directs dangereux, sont prévues de sévir sur l’île dans les quelques heures à venir, en général 6 à 8 heures , que ce soit une tempête tropicale ou un ouragan, le Préfet peut décider, selon l’expertise du service météorologique, de déclencher la phase suivante du plan spécialisé appelée ALERTE . Le message approprié dit en substance : " Attention ! Une tempête tropicale ou un ouragan est proche et se dirige vers le département. Rejoignez les habitations et les abris immédiatement " A ce stade de la menace, l’arrivée des premiers effets du cyclone étant proche, la prévision de trajectoire est généralement bonne sur nos régions, avec une erreur moyenne de 50 à 100 km. Le déclenchement de cette alerte se fait donc avec de très fortes probabilités de voir le cyclone sévir vraiment sur le territoire, disons à plus de 75 ou 80 %, même si on ne sait encore à ce moment-là avec exactitude l’impact réel. En effet, 50 à 100 km d’imprécision, c’est encore la distance entre Pointe-à-Pitre et l’île d’Antigua par exemple ou entre Fort-de-France et Roseau en Dominique, différence sensible qui peut se manifester par une sous-estimation ou sur-estimation (ce dernier cas est plus fréquent) des conditions météorologiques en un lieu donné. Comme dans le cas de la pré-alerte , même si cela n’arrive qu’exceptionnellement, si la perturbation régresse ou s’éloigne sans avoir causé de dommages, les autorités préfectorales peuvent décider de lever l’alerte . Le message suivant est alors émis et diffusé largement : " FIN d’ALERTE : l’alerte est levée " Les bulletins météorologiques précisent alors la cause de cette décision, et fournissent le cas échéant des indications sur les effets indirects sur le territoire ou les eaux côtières, tels que la pluie ou la houle par exemple.
ARRIVEE du CYCLONE sur le TERRITOIRE " NE SORTEZ PAS " La phase d’Alerte n°2 Renforcée est désormais supprimée . L'imminence du phénomène (dans les 2 heures) nécessite un message spécial ou un stade à part entière informant la population de la gravité de la situation. A partir de 1999, le passage effectif du cyclone sur le territoire est précédé par une information différenciée - dans la forme pas dans le fond - selon les départements. En MARTINIQUE, c’est une 3ème phase d’alerte dénommée CONFIRMATION du PASSAGE En GUADELOUPE, elle fait partie intégrante de l’ALERTE et consiste en une information de la population à travers un communiqué du préfet et de bulletins météorologiques appropriés. Les bulletins et messages explicitent alors de façon formelle les risques encourus, les effets attendus, les régions les plus exposées. Un message du type suivant pourra alors être émis : " Attention ! Les premiers effets de la tempête tropicale(ou de l’ouragan) vont commencer à être ressentis sur le département. Confinement immédiat et impératif de toute la population (en cas d’ouragan). Circulation interdite "
PHASE de MISE en ŒUVRE des SECOURS (anciennement Consigne n°3) Si la perturbation a été ressentie et a causé des dommages, on arrive au stade de l’application du plan ORSEC proprement dit. Dès que les conditions météorologiques deviennent plus " maniables ", une certaine amélioration étant constatée, et ce, de façon irréversible, l’autorité préfectorale décide du déclenchement de la phase finale du plan spécialisé, en 2 temps. La diffusion de la phase d’Organisation des Secours se fait dans un premier temps de manière, sinon confidentielle, du moins limitée aux services opérationnels : services de Protection Civile (pompiers, secouristes, ...), de l’Armée (personnels militaires post-catastrophes, moyens aériens tels qu'hélicoptères, moyens lourds pour rétablir le fonctionnement du département le plus rapidement possible et permettre aux sauveteurs et pompiers d’intervenir), de la D.D.E. (déblaiements des routes et accès divers), les équipes médicales d’urgence et centres hospitaliers, les gestionnaires et autorités des ports et aéroports, ... La diffusion de messages à la population ne se fait que lorsque les équipes sont sur le terrain et que les premiers secours ont pu s’organiser sans être gênés dans leurs manœuvres. Ces messages sont alors du type : " La menace directe sur le département s’éloigne, mais subsistent encore des risques de rafales de vent, de débordements de cours d’eau ainsi qu’une forte houle pouvant encore occasionner des dégâts importants. Les moyens de secours sont d’ores et déjà mis en œuvre. La population est invitée à la prudence extrême et à ne sortir qu’à proximité immédiate des abris ou des habitations en prenant toutes précautions aux abords des rivages, des cours d’eaux et dans les endroits accidentés à forte pente, siège d’éboulements possibles ou de glissements de terrain ".
FIN d’ALERTE Enfin, lorsque le cyclone s’est suffisamment éloigné, les conditions atmosphériques redevenues plus calmes, le Préfet peut décider de lever les consignes du Plan Spécialisé. En général, il attendra que les premiers secours, déblaiements d’accès et autres actions urgentes post-cycloniques soient effectués pour diffuser une fin d’alerte générale qui correspond à une reprise de l’activité du département. " FIN d’ALERTE CYCLONIQUE : l’alerte est levée " Cette phase atteinte, la population peut circuler librement mais est invitée à rester prudente, à participer aux opérations de nettoyage, au recensement des dommages, aux éventuelles aides humanitaires, etc...
Remarques sur le Plan Spécialisé en Guadeloupe La Guadeloupe étant un archipel étendu, contrairement à la Martinique, il est souvent nécessaire de distinguer les 2 régions principales, distantes de plus de 200 km l’une de l’autre. En effet, un cyclone peut menacer ou intéresser une région sans affecter l’autre, ou pas au même moment. Ainsi, lors d’une menace cyclonique venant de l’Est, cas le plus fréquent, les îles de St-Barthélémy et St-Martin ne sont intéressés que 6 à 10 heures après la Guadeloupe, puisque ces îles sont situées au nord-ouest. Pour d’autres cyclones circulant plus au nord, ils peuvent ne pas menacer la Guadeloupe continentale , mais passer à proximité immédiate de ces îles du nord de l’archipel. Aussi distingue-t-on ces 2 entités géographiques et pourra-t-on préciser : - PRE-ALERTE ou ALERTE Guadeloupe et îles proches (c’est-à-dire Désirade, Marie-Galante, Saintes) ; - PRE-ALERTE ou ALERTE Iles du Nord (c’est-à-dire celles de Saint-Barthélémy et Saint-Martin). Il est même arrivé dans le passé (KLAUS 90 par exemple), que la trajectoire particulière d’un cyclone amène à limiter l’Alerte à une partie seulement de la Guadeloupe et de ses proches dépendances (La Désirade seulement en 90).
Nota : Depuis 1998, on a abandonné les anciennes distinctions A et B, qui amenaient parfois une ambiguité ou une mauvaise compréhension de la population, les alertes étant dès lors bien spécifiées. Il faut savoir qu’on utilisait naguère la lettre A pour la zone Guadeloupe et îles proches, et la lettre B pour la zone de Saint-Barthélemy et Saint-Martin.
Dès le début de la saison cyclonique (juin)
Dès le déclenchement de la PRE-ALERTE Consignes particulières destinées aux marins pêcheurs et plaisanciers Consignes particulières destinées aux commerçants et entreprises
Dès le déclenchement de l’ALERTE
PENDANT le PASSAGE du cyclone
APRES le PASSAGE du cyclone, une fois la sortie autorisée
Sur le plan alimentaire - faire bouillir l’eau pendant 10 minutes puis la " battre " pour la réoxygéner ; - ajouter 3 gouttes d’eau de javel reconstituée par litre d’eau que vous aurez filtrée au préalable, agiter et laisser reposer au moins 30 minutes. |
||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
Site créé le 8 mai 2004